lundi 11 août 2014

[critique] Lucy. Science fiction avant-gardiste ou blockbuster décérébré ?

  Faut-il attendre de Lucy un simple divertissement basique entre anticipation et film de super héros ? Ou un film de science fiction original, puissant et ambitieux ? On opte plutôt pour la deuxième option.


Lucy est exaltant, est-ce des les premières minutes ou chaque seconde nous crible d'une tension difficilement discutable annonçant la couleur sans perdre un seul instant. Comme dans tout Besson qui se respecte, c'est beau, très beau. Chatoyant et pleins de détail, Luc Besson est un enfant qui jouit d'une possibilité infinie d'effets spéciaux tous plus beaux et inventifs les uns que les autres. Les scènes d'actions relèvent du grand art. que se soit un gunfight ou une cours poursuite (certaines scènes sont déja culte). Elles sont parfaitement orchestrées. En un mot : jouissif.


 Les thèmes classiques de Besson sont bien évidement (et pour notre plus grand bonheur) présent. Qui pourrait être à la fois aussi forte et fragile que Lucy ? Une femme capable de voir au-delà de l'humanité, mais qui recherche désespérément garder un peu de sont humanité. À noter que Scarlett Johansson épate, encore une fois, elle joue sont rôles sans jamais défaillir, interprétant l'ambivalence de Lucy sans problème.

  Les musiques sont d'anthologie. Eric Serra ne faiblit jamais avec des thèmes gracieux par moments et survolté par d'autre, tout en gardent sont style si particulier qu'on ressent tant chez Leon ou Nikita. Elles ne paressent jamais cache-misère ou opportune. Elles subliment le film. Tous simplement.


"Il est vraiment plaisant de voir un film qui va à fond dans sont sujet. Qui explore sans retenue chaque question posée"

On voit chez Besson l'envie de faire de Lucy une sorte de "2001 l'odyssée de l'espace" grand public. Et il réussit avec brio. 2001 et carré. Lucy lui et plus ovales. Plus vifs. Les thèmes sont d'ailleurs très présents. Jusque ou on reste un humain. L'origine de l'humanité. Jusqu'ou vas la technologie ? Bref, la vulgarisation des messages passe sans-souci. Sans prendre le grand public pour des idiots ( ce que fait le tant adulé Equilibrium).

Il est vraiment plaisant de voir un film qui va à fond dans sont sujet. Qui explore sans retenue chaque question posée et tant pis si ça cela semble trop grossier. Et le final et si énorme, si oser que je ne peux qu'applaudir. Rare sont les réalisateurs qui n'ont pas peur d'aller si loin.

  Lucy, c'est l'apogée Besson. Grandiose et chaleureux. Lucy remplie le contrat de bon divertissement, tout en rajoutant le coté large, puissant et un peu barge qu'on aime tant chez Besson. Petit, plus, en cherchant un peu, on peut y voir un 2001 grand publics.

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